La culpabilité de la blogueuse, et je rajouterais celle de l’entrepreneuse.
la culpabilité. Selon Wikipédia :
La culpabilité est une émotion causée par la transgression d’une norme morale. Il s’agit d’une émotion proche du concept du remords
Ce qui correspond bien à tous ces articles que l’ont lit, sur ce qu’on devrait faire, ce qu’on devrait être.
À commencer par comment arrêter de procrastiner ? Pourquoi on devrait déjà arrêter pour commencer ? Arrêter de se dire demain, j’arrête, demain, je le fait.. Oui, c’est vrai , c’est mieux de tout faire tout de suite, mais est-ce que c’est vraiment grave ?

Certains y trouvent leur équilibre. Je discutais avec une amie, et constatais à quel point, il était plus facile d’être organisé pour les autres que pour nous.
Cette réflexion est arrivée alors qu’on parlait de son projet d’assistante virtuelle. Elle se pensait complètement incapable sous prétexte qu’elle à l’impression d’être dépassée par son organisation au quotidien. Et pourtant elle est capable d’organiser un événement de 300 personnes au travail avec une équipe plus que restreinte. Ca c’était une autre époque.
À force de lire qu’une organisation au carré est plus que nécessaire on fini par douter de nos capacités. Je suis de la team papier, et certains ont du mal à comprendre comment je ne me suis pas encore mise au digitale.
Trello, j’ai essayé mais je suis encore attachée à mes bons vieux cahiers. Par contre c’est un outil pratique pour gérer mes clients surtout pour les pièces jointes, factures ….ou le travail d’équipe. J’ai 3 tableaux entrepreneuses, et les 3 sont totalement différents, même si c’est un outil qui existe depuis un moment et dont on entend parlé à tout va, en réalité peu savent l’utiliser ou en tirer tout le potentiel.
Je ne vais pas m’étendre plus sur l’organisation je vous en ai déjà parlé.

J’ai eu l’occasion de rencontrer des entrepreneuses et c’est agréable d’avoir quelqu’un qui vous soutient, qui vous comprend, parce que c’est plus dur qu’il n’y paraît.
On ne s’accorde que très peu de temps personnel et quand on le fait on culpabilise.
La culpabilité de l’entrepreneuse.
Il y a tellement de choses à faire. Entre l’administratif, la promotion, le marketing, c’est dur de s’y retrouver, et on peut vite se noyer.
Je vous vois venir, vous avez envie de me dire, c’est une question d’organisation. Si seulement ça pouvait être aussi facile. C’est l’émotionnel qui est dur à gérer. Lâcher prise vient avec le temps.
Chaque moment qu’on prend pour soi, on a l’impression qu’on ne devrait pas.
On vit pour notre entreprise, on mange entreprise. Alors qu’il faut concilier le boulot, le blog, la vie perso, dure de se dire celui qu’il faut prioriser.
On ne veut pas lâcher le blog, mais en même temps, il faut se développer.
C’est la réflexion que je me faisais dans les Pourquoi les Influeuenceuses/slasheuses ont changé la blogosphère ?
Quand je me suis réellement mise au blog, il est vite devenu pour moi une troisième vie, un deuxième boulot. Alors je vous laisse imaginer, quel est ma vie, maintenant.
Quand j’accumule quelques jours de retard sur mon marketing instagram, l’écriture de mes articles. J’ai ce moment où je suis complètement dépité. Et puis je me suis dit et alors ?
Pourquoi je stresse, pourquoi je culpabilise ?
Le bilan, je suis épuisée physiquement autant que moralement probablement plus le deuxième, parce que je me met une pression inutile.
J’ai créé l’agence parce qu’il fallait que je dissocie le blog de l’entreprise. Il m’a fallu du temps, de la réflexion et une bonne remise en question pour en arriver là et je suis heureuse de l’avoir fait ,car c’était nécessaire. C’est une des choses que le confinement m’a apporté de bénéfique. J’ai revu mes offres, je me suis adaptée, fait des changements et c’est plus que positifs.
les packs



Je suis prête, alors pourquoi cette culpabilité ?
Probablement à cause de tous ces articles, publications Instagram sur l’entrepreneuriat qui me donnent l’impression qui ne faut jamais s’arrêter. Alors que je sais que si je ne lève pas le pied, je risque le burn-out de l’entrepreneuse.
Je suis perfectionniste, je le sais, ne me jugez pas, ce n’est pas forcément un défaut.
Et puis il y la culpabilité ou plutôt mésestime de soi comme l’explique Audrey.
Quand on lit que certaines bloguent depuis 1 ou 2 ans et ont des résultats incroyables, on se demande pourquoi pas nous ? Qu’est ce qu’on à fait pour ne pas être au même niveau.
Il y a plusieurs réponses à cela, et je vais aller de plus simple à la plus gentille à la plus réaliste qui pourra paraître cruelle.
Première réponse :
Rien, on est tous différents, on a tous des blogs différents et des connaissances différentes. On a aussi le blog qu’on veut. Certaines écrivent sans pression, juste pour le plaisir, ne voient pas l’intérêt d’ à voir un nom de domaine. Elles se font plaisir, s’amusent.
Deuxième solution :
Certaines personnes préfèrent commencer par la promotion de leur blog sur les réseaux, avoir une communauté solide avant de se lancer, en fonction de sa niche, ça peut être une stratégie payante.
Troisième et parfois la plus difficile à entendre :
Le travail . Peu importe votre organisation si vous procrastiner ou pas. Si vous n’êtes pas un minimum rigoureux, vous n’y arriverez pas.
Rien que pour les bases, prenons l’orthographe, grammaire, pour certains blogs, c’est une catastrophe, des coquilles ça arrive à tout le monde.
Mais il y a un minimum. Un correcteur d’orthographe ne fait pas tout. Il faut se documenter, lire, s’instruire. Et surtout, on n’écrit pas comme on parle.
Si vous n’êtes pas prête à passer des heures sur un article passez votre chemin. Alors je sais, c’est très moralisateur, surtout pour quelqu’un qui parle de ne pas culpabiliser.
Mais il faut savoir être réaliste et s’éviter des déceptions, et être malheureux. Bloguer, c’est comme absolument vouloir entrer dans un vêtement, ce n’est pas parce qu’il est beau qu’il nous va.
Avez-vous déjà ressenti de la culpabilité vis-à-vis de votre blog ou entreprise ?

La culpabilité : cest clair que cest un sentiment avec lequel onnsurfe lorsque lon aun blog, que ce soit pour le plaisir ou si lon en fait sa profession. Je me suis lancée dans la blogosphère par plaisir mais je culpabilisais des que je ne tenais pas mon rythme de publication fixé. Je suis comme toi, perfectionniste mais jai appris à relativiser. Stop à la pression et ce nest pas parceque je ne publie pas dix articles par semaines (lol) que je suis une ratée. Je publie quand jen ai envie, et surtout je rédige des articles qui me plaisent et qui respectent mes lecteurs ( donc avec le moins de faute d’orthographe possible et avec un texte travaillé). Il faut en fait faire de la culpabilité notre alliée, l’apprivoiser et en faire un moteur positif et non une pression néfaste pour notre bien-être.
Alalala l’article criant de vérité j’ai l’impression que tu es dans ma tête surement parce que tu vis la même chose et qu’on s’est lancés en même temps et qu’on traverse les mêmes difficultés. Mais on y croit cette foutue culpabilité va bien finir par nous laisser tranquille.
Un jour peut-être, quand on sera bien installé, qu’on aura trouvé notre rythme de croisière, au revoir la culpabilité.
Je suis totalement d’accord avec toi et avec tes conseils, sauf un : on n’écrit pas comme on parle.
Moi je le fais, et c’est ce qui rend mon écriture personnelle, je pense. C’est ma pâte, comme on dit. Et je trouve ça plus convivial. Je m’adresse à des gens qui ont envie d’échanger alors je leur parle naturellement. Ca ne veut pas dire que je ne passe pas des heures à écrire mes articles pour qu’ils soient les plus clairs, attrayants et agréables possible. 🙂
Mais effectivement, ça demande tellement de travail, et je ne fais pas ça pour en vivre, encore. J’y réfléchis mais pour l’instant je ne m’en sens pas capable.
Je voulais surtout dire, qu’on écrit pas , elle m’a dit, il m’a répondu. Je lui ai dit et j’en passe. Disons qu’on ne retranscrit pas une conversation. Mais je suis d’accord nos écrits nous représentent, j’essaye d’être le plus authentique possible. Encore plus maintenant que j’en fais mon activité. Le plus dur est de se lancer , c’est comme pour le sport, mais tu en es capable, je n’en doute pas.